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NOTRE TECHNOLOGIE : LA MAÏEUTIQUE

UN NOUVEAU DEPART POUR L’INFORMATIQUE !

 

 

1.      COMMENTAIRES GENERAUX

1.1.   A la base, notre technologie est une méthode. Une méthode de Knowledge Management et une méthode de Génie Logiciel.

1.2.   C’est une méthode de Knowledge Management car elle permet d’extraire en douceur le savoir inconscient d’un individu pour résoudre un type de problème donné, quel que soit ce savoir. Elle l’exprime graphiquement, de façon lisible de tous, sous forme d’arbres de décision. Elle permet de repérer les sous-connaissances et de les archiver séparément.

1.3.   C’est une méthode de Génie Logiciel car, à partir de cette représentation graphique et en s’appuyant les techniques de l’Intelligence Artificielle (Logique O+), elle produit automatiquement le programme exploitant cette connaissance. Ce programme peut dialoguer ou non avec ses utilisateurs. S’il dialogue, c’est un outil d’aide à la décision « conversationnel ». Sinon, c’est un programme classique.

1.4.   Notre expérience a montré que nul n’est capable de décrire clairement sa connaissance sur un sujet donné, assez efficacement en tout cas pour qu’elle puisse être utilisée par d’autres. Ce n’est pas une démarche intellectuelle naturelle. Par contre, tout le monde sait décrire « comment il fait ». Notre méthode permet donc d’exprimer les savoir-faire et de synthétiser la connaissance que ces savoir-faire utilisent. Nous avons baptisé cette méthode : la « Maïeutique », en référence à Socrate, qui en a déjà décrit l’esprit, il y a 2 400 ans…

La Maïeutique a donné naissance à un logiciel baptisé T.Rex, qui permet de développer des applications complexes sans compétence informatique.

2.      A ce stade, vous avez sûrement des questions à poser. Pour la réponse aux plus fréquentes, cliquez ci-dessous. Pour les autres, contactez-nous. 

 

 

3.      Description technique de la Maïeutique

3.1.   Utilisateurs de la Maïeutique : les « experts » - La Maïeutique est destinée à ceux dont le savoir-faire est opérationnel, donc facile à décrire : les « experts ». Sinon, elle marche mal.

3.2.   Principe : un questionnement guidé - La méthode commence par demander à l’expert par quelle question il commencerait s’il était au téléphone avec un correspondant lui posant un problème. Deux avantages : d’abord, toute la suite de l’interview devient automatique (puisque l’on a trouvé le fil conducteur), ensuite, tout est recueilli en langage naturel.

3.3.   Représentation graphique : l’arbre de décision - Cette question de départ appelle plusieurs réponses possibles. Nous avons déjà un début d’arborescence… Chaque réponse appelle d’autres questions et/ou des déductions/conclusions/décisions. Quand toutes les branches aboutissent à des déductions/conclusions/décision, nous avons un arbre de décision composé dans un langage lisible de tous (mais pas automatiquement compréhensible de tous…). L’interview terminée, l’expert a sous les yeux une somme d’arbres de décision.

3.4.   Maintenance - L’expert donne à chaque arbre le nom exprimant le mieux ce qu’il contient, pour le retrouver rapidement par la suite (maintenance). Les arbres sont modifiables ou bien en se plaçant sur l’expression à modifier et en utilisant un traitement de texte spécial, ou bien en allant dans un Dictionnaire si l’on veut une modification se répercutant dans tous les arbres.

3.5.   Synthèse de la connaissance - La Maïeutique permet d’analyser logiquement les arbres et de synthétiser les connaissances de l’expert, au fur et à mesure qu’il développe les arbres. Quand l’expert a étudié tous les cas découlant de sa question initiale, c’est qu’il a recueilli la connaissance nécessaire et suffisante pour traiter le problème. Cette connaissance s’exprime sous forme de règles de systèmes-experts « SI… ALORS… ». Ce sont des vérités en clair, lisibles de tous.

3.6.   Copyright - La méthode permettant de synthétiser automatiquement une connaissance d’expert à partir de son interview est notre propriété et ne sera pas décrite ici. C’est la base-même de notre savoir-faire et nous tenons à la protéger.

3.7.Autre très intéressante représentation de la connaissance : la grille de décision – Certaines catégories de problèmes obéissent à une logique standard, indépendantes du cas qui se présente et qui ne nécessitent pas d’experts. Par exemple, le diagnostic de panne.  Avec 5 règles de base (la « Logique des Flux »), n’importe qui lisant le plan d’une machine serait capable de diagnostiquer le composant défaillant parmi des milliers. Dans ce cas précis, la façon la plus simple de décrire chaque élément, ce n’est pas l’arbre de décision, c’est la grille de décision. Chaque composant est décrit sous forme d’un tableau à 2 entrées : les flux entrants en lignes, les flux sortants en colonnes, et aux intersections une croix quand le flux sortant peut être provoqué par le flux entrant. Chaque flux part d’un composant et entre dans un autre. Toute une machine peut être représentée ainsi. Là aussi, l’exploitation logique de ces grilles permet de synthétiser des règles  « SI… ALORS… », mais beaucoup plus puissantes (grâce à l’utilisation de la « contraposée »). Ces règles permettent un diagnostic plus rapide que celui d’un expert de la machine.

 

 4.      Description technique de la technologie issue de la Maïeutique

4.1.La Maïeutique représentant une connaissance et rédigeant les programmes sous forme de règles « SI… ALORS… », c’est à la base une méthode de génération de systèmes-experts. Mais nous avons démontré depuis des années que toute application informatique est un système-expert qui s’ignore. En effet, une application classique est composée de 3 parties fondamentales : 1) expertise-métier, 2) IHM (interfaces homme-machine), 3) accès aux données. Le plus gros du travail concerne le recueil et l’expression de l’expertise-métier, qui est la raison même d’exister du programme. IHM et accès aux données sont très faciles à développer, sans codage, par les outils actuels (langages-objets, langage «visuels », Windev, etc.). Il se trouve que la Maïeutique apporte le développement sans codage qui manquait à la partie « expertise-métier » et représente celle-ci dans le programme objet sous forme d’une base de données contenant des règles en langage naturel. Aujourd’hui, les technologies sont donc réunies pour faire du développement d’applications informatique une opération facile, sans codage, visuelle, avec des objets réutilisables, à la portée des non-informaticiens.

4.2.   La Maïeutique a donné naissance à un logiciel baptisé T.Rex («  Tree Rules Extractor »). T.Rex tourne actuellement sous Windows (95, 98, NT, 2000, XP) et sous Linux. C’est un générateur de règles et de programmes basés sur les règles composé de plusieurs modules :

·         un générateur d’arbres de décision

·         un Dictionnaire

·         un générateur d’écran de saisie/affichage des données (« Génécran »)

·         un outil de contrôle de la cohérence, de la syntaxe, de la logique et de la complétude des arbres

·         un générateur de règles

·         deux mécanismes de raisonnement : « T.V. Conversationnel » et « T.V. Batch ».

4.3.   T.V. Conversationnel est un moteur d’inférence exploitant la logique humaine de base (le syllogisme, « ordre O+ »). Il fonctionne en chaînage mixte. Il est conçu pour gérer un questionnement intelligent le plus rapide possible : le « Conversationnel ». Il dispose d’une interface standard dans laquelle ses questions, ses déductions et les réponses utilisateurs s’affichent en couleurs comme dans un dialogue de théâtre. Il ne pose ses questions qu’après propagation dans toute la base de règles des faits déjà connus et déduits, jusqu’à épuiser toutes les déductions possibles. La question est ensuite choisie après calcul du plus court chemin (= minimum de questions). Ainsi, il est sûr de ne pas réclamer à l’utilisateur une donnée qu’il pouvait déduire. Il affiche ses déductions au fur et à mesure. A la demande de l’utilisateur, il génère en langage courant l’explication de la question qu’il vient de poser ou l’explication de ses déductions. Il détecte les contradictions au sein des données et les explique en langage courant, signalant les points de l’arbre concernés. Il permet la simulation de cas : chaque réponse déjà fournie par l’utilisateur peut être modifiée sans qu’il recommence son dialogue à zéro et redemande ce qui a déjà été dit. Il poursuit le dialogue de façon pertinente en tenant compte des modifications. T.V. Conversationnel existe sous forme DLL pour intégration dans une autre application Windows.

4.4.   T.V. Conversationnel est équipé d’un raisonnement spécial sur les réponses utilisateurs « Je ne sais pas ». Dans ce cas, il passe en chaînage arrière, analyse la base de règles et cherche à répondre par lui-même à la question indéterminée. Ce dispositif permet à une application conversationnelle de s’adapter automatiquement au niveau de l’utilisateur : plus il est expert, plus le questionnement est court.

4.5.   T.V. Conversationnel dispose de 3 interfaces-type, qui peuvent être combinées dans la même application :

·         multi-fenêtrage Windows pour les PC

·         fenêtre déroulante web avec hyper-liens pour les serveurs web et les intranet

·         interface vocale avec reconnaissance multilocuteur et synthèse, pour les serveurs vocaux et les PC sous Windows

4.6.   T.V. Batch est un moteur d’inférence en chaînage avant pur, sans stratégie, ultra-compact (200 Ko) et rapide. Pour fonctionner, il a besoin de toutes les données de départ et il produit alors toutes les déductions possibles. Il ne sait pas détecter et réclamer une donnée manquante. Il ne fournit aucune explication et ne signale aucune contradiction. Il existe sous forme DLL pour intégration dans une autre application Windows.

4.7.  T.V. Batch a l’intérêt d’assurer facilement la portabilité d’une application vers n’importe quel OS et n’importe quelle machine, du moment qu’elle est écrite sous forme de règles compatibles T.Rex. En effet, elle n’est composée que d’une base de règles, facilement portable, et de T.V. Batch, rapide à réécrire dans le langage-cible.

 

 

5.      Portée et applications de la méthode Maïeutique

 

5.1.   Knowledge management - Cette méthode permet d’extraire sans douleur, de visualiser et de communiquer les savoir-faire humains.

5.2.   Accroissement du pouvoir de décision dans l’entreprise - Grâce à sa capacité de déléguer la connaissance auprès des services utilisateurs, elle libère l’expert des questions « idiotes » ou sans intérêt pour lui, qui l’occupent 80 % de son temps. Avec seulement 20 % de sa connaissance, il va ainsi récupérer ces 80 % (loi des 80-20), pour faire un travail intéressant qui, entre autres, améliorera son expertise.

5.3.   Amélioration de l’expertise - La Maïeutique améliore l’expertise en amenant l’expert à réfléchir sur des points qu’il n’avait jamais pris le temps d’aborder auparavant. C’est ainsi qu’il met au point une stratégie optimum de questionnement, qu’il retrouve des solutions qu’il avait oubliées, qu’il crée des solutions pour des cas qu’il n’a pas encore rencontrés.   Le résultat, c’est le savoir-faire écrit d’un expert au meilleur de sa forme, qui a pris tout le temps de réfléchir.

5.4. Formation en douceur des utilisateurs, accroissement du pouvoir de décision dans l’entreprise – Dans le cadre d’une application conversationnelle, la grande convivialité de l’interface incite l’entreprise à offrir le service à une catégorie d’utilisateurs totalement non-experts mais en contact direct avec le problème à résoudre. Grâce au questionnement logique et aux explications qu’elle peut fournir à tout moment aux utilisateurs, ceux-ci apprennent une méthodologie d’expert pour traiter les problèmes qu’ils rencontrent et la connaissance transfuse naturellement.

5.6.  Sauvegarde définitive des savoir-faire - La Maïeutique permet de se constituer une bibliothèque de savoir-faire consultables de tous, de se préserver de la « fuite des cerveaux ». Des arbres de décision provenant d’applications diverses peuvent s’assembler pour composer un savoir-faire nouveau ou ciblé.

5.7.   Applications : conservation de savoir-faire précieux, délégation de connaissance et de savoir-faire, présentation graphique de connaissances, aide à la décision, aide au diagnostic, guides utilisateurs, documentations techniques, enseignement-éducation, transfert rapide de savoir-faire, amélioration de l’organisation de travail des experts, génie logiciel (un programme-source devient essentiellement visuel et le programme-objet devient une base de données texte consultée par à une « boîte noire »).

5.8.     Dernière application : l’informatisation de la Maïeutique (sous la forme T.Rex par ex), qui ouvre des horizons illimités. Le concept même de l’informatique en est bouleversé. L’ordinateur se met tout à coup à la portée de tous, comme si tout le monde devenait informaticien de haut niveau.

 

6.      Portée et applications de la technologie Maïeutique

6.1.  Une fois automatisée (par ex au travers de notre générateur T.Rex ou de notre interface Tiara Vocale), la Maïeutique donne à l’ordinateur la capacité de raisonner et une convivialité unique fondée sur le dialogue avec l’utilisateur : le « Conversationnel ».

6.2.   La capacité de raisonner met à la portée de l’ordinateur la plus grande partie des activités humaines d’aujourd’hui, exercées par des hommes. Associée à une machine dotée de capteurs et d’actionneurs, on obtient un robot au sens d’Asimov.

6.3.  Autoprogrammation - La capacité de raisonner permet de programmer l’ordinateur sans compétence informatique. C’est lui qui fait le travail du programmeur puisque, d’une certaine manière, il génère le code en fonction des besoins du moment, en s’appuyant sur sa base de règles. L’utilisateur qui désire cette autoprogrammation doit donner à l’ordinateur les consignes définissant la tâche, ou en se laissant interviewer par lui (pour générer les arbres), ou sélectionnant des arbres de décision présents dans la bibliothèque. Il est difficile d’imaginer mieux car cette méthode est identique à celle que l’entreprise adopte avec un cadre débutant : « écoute-moi bien, voilà la méthode à adopter » (= les arbres), ou : « lis cette procédure, tout ce que tu as à faire y est décrit » (= assemblage d’arbres pré-existants).

6.4.  La faculté d’autoprogrammation peut s’assimiler à une faculté d’apprentissage automatique de la connaissance. Tout programme est composé de 3 éléments : une expertise-métier, des IHM (interfaces homme-machine) et des données. L’expertise-métier, c’est le savoir-faire d’un expert délégué au programme. Avec la Maïeutique, c’est la connaissance en clair consultable et utilisable aussi bien par l’ordinateur que par ses utilisateurs. On peut dire que, si l’ordinateur exploite sans intermédiaire la connaissance brute qui lui est communiquée, il a une faculté d’autoapprentissage. Reste la phase maintenance de la connaissance. Dans ce cas, c’est l’expert qui devra déterminer quelle partie de son savoir-faire a évolué et modifier la partie correspondante des arbres (fonction incluse dans T.Rex). La Maïeutique en est incapable de façon automatique. La maintenance d’une application écrite avec T.Rex  est une tâche facile et rapide : la portion de dialogue à modifier renvoie à la portion d’arbre impliquée, qu’il suffit de modifier avec une sorte de traitement de texte. C’est un grand avantage par rapport à l’informatique classique, qui rend la maintenance d’applications difficile et à hauts risques, donc comme une activité à retarder autant que possible. D’où un risque d’obsolescence des informations fournies.

6.5.   L’autoprogrammation est la seule fonction essentielle qui manque aujourd’hui aux langages-objet et à l’ensemble des langages de type « visual » (Visual C++, Visual Basic, Windev, etc.) pour supprimer totalement le codage.

6.6.   Interface vocale intelligente - Le dialogue avec l’utilisateur produit par T.Rex est une interface si intuitive qu’il évite la formation habituelle des utilisateurs à l’utilisation de chaque nouveau logiciel. S’il est vocal, par ex dans Tiara Vocale, il évite l’utilisation des interfaces classiques : clavier, souris …et même écran, remplacées par une synthèse et une reconnaissance multilocuteurs. On peut donc s’éloigner de l’ordinateur sans perdre le contact. Pour l’échange verbal, il suffit de microphones et de hauts-parleurs, ou d’un téléphone, comme dans la communication humaine (cibles : ergonomie de l’ordinateur, handicapés, non-voyants, usage nocturne, usage nécessitant des déplacements permanents non loin d’un ordinateur, domotique, robotique, milieux industriel, contaminant ou salissant, serveurs vocaux, répondeurs téléphoniques, bornes interactives, etc.).

6.7.   Le Conversationnel – Un Conversationnel est un logiciel qui fonctionne en interactivité permanente avec l’utilisateur, par le dialogue en général. Il présente des contraintes : complexité d’autant plus grande que le dialogue doit être long et varié, nécessité de mises à jour fréquentes pour l’améliorer son efficacité et/ou son attractivité. Avec les techniques classiques, ce genre d’applications ne peut être abordé (c’est pourquoi on n’en rencontre pas). T.Rex, lui, se charge seul de gérer la complexité. Quant aux mises à jour, elles sont aisées, même pour les dialogues de longue durée. Nous avons développé avec lui des dialogues durant jusqu’à ¾ d’heure (Créatest, outil de conseil aux créateurs d’entreprises, ou Aloes, aide à l’orientation dans l’enseignement supérieur).

6.8.   Cibles du Conversationnel 

·        Traditionnelles (systèmes-experts) : Ce sont les applications basées sur des connaissances complexes en perpétuelle évolution : aide au diagnostic (de panne par ex), aide à la décision, aide à la configuration et au devis, conseils de tous types, scoring.

·        Classiques : logiciels de tests psychologiques, développement de QCM, rédaction automatique de documents complexes, détection de projets, guides utilisateurs contextuels, simulation logique de systèmes, pilotage/supervision d’ateliers et de machines, génération d’Amdec, ordonnancement, etc

·        Emergentes :

§         Knowledge Management – Aujourd’hui, les logiciels de knowledge management offrent principalement aux experts la possibilité de gérer et d’exploiter des bases de données contenant de la connaissance. Or, une base de données ne peut être consultée utilement que par les quelques personnes elles-mêmes quasi-expertes dans le domaine considéré. Cela signifie que le savoir-faire propre à l’entreprise ne transfuse pas vers le plus grand nombre de ceux qui en ont réellement besoin (les collaborateurs de base du service, les débutants, les services collatéraux, le service Formation, le service Méthodes, par ex). La Maïeutique est la seule à ce jour sur le marché à proposer, avec T.Rex, un outil d’aide à la découverte, à l’expression et à la validation du savoir-faire, permettant de  le visualiser graphiquement, et surtout, qui sache le traduire automatiquement en un logiciel d’aide à la décision utilisable par des néophytes.

§         Sites web conversationnels – Ces sites sont des sites classiques mais équipés du Conversationnel. Ils peuvent prennent en charge individuellement chaque internaute arrivant dans ses pages et les guider, ou les interroger, pour les satisfaire au plus vite. Le site sait ce qu’il contient, il sait aussi à qui il est destiné. Mais l’internaute, lui, n’est pas obligé de le savoir. Un tel site ne fait plus perdre de temps à ses visiteurs et, en même tant que la satisfaction, sa fréquentation augmente.

§         E-mailing intelligent – Les demandes de contact par email sont remplacées par un dialogue (texte, le vocal n’est pas nécessaire) du site web avec l’internaute. Aucun email n’est accepté. Le site tente d’abord de répondre à la question posée. S’il n’y parvient pas, c’est lui qui rédige l’email et le transmet au bon interlocuteur dans l’entreprise. Les adresses email sont donc inaccessibles de l’extérieur, le spamming devient impossible, l’introduction de virus par Internet aussi.

§         Push emailing conversationnel – La prospection par email est facilement considérée comme du spamming. Avec la Maïeutique, l’email peut ne contenir qu’un mot, associé à un lien hypertexte lançant un Conversationnel hébergé sur un site web. Ce Conversationnel peut converser avec le prospect, de façon ludique et intéressante, et le « scotcher ». En lui présentant des images, des vidéos, des musiques, des courbes, comme le ferait un bon commercial (surtout si ce Conversationnel a été écrit par un bon vendeur…). Toutes les infos recueillies restent sauvegardées dans une base de données sur le site (dans les limites de la loi Informatique et Liberté).

§         Serveurs vocaux – Les serveurs vocaux d’aujourd’hui, même dotés d’une reconnaissance vocale, proposent au téléphone un questionnement encore très « hiérarchique », très court, pas très convivial. Ils ne peuvent proposer un dialogue d’expert pouvant être long, comme cela devient possible avec le Conversationnel.

§         Scripts de centres d’appels – Un script sert à guider les opérateurs de centres d’appels dans leur dialogue au téléphone (ou par Internet) avec la clientèle. Les logiciels de scripting sont des programmes assez frustes qui nécessitent des développeurs professionnels pour la programmation. Le centre d’appels est donc obligé de former des développeurs …mais aussi de former les opérateurs, pour qu’ils comprennent ce qu’ont fait les premiers… Avec un script conversationnel, il n’y  a plus besoin de formation pour personne et on peut aborder des scripts d’une grande complexité (hot line 1er et 2ème niveaux, par ex).

§         Workflow – Les logiciels de workflow ont pour objet de contrôler le déroulement des processus métier dans l’entreprise (par ex le circuit d’une commande). Ils n’existent que depuis qu’existent les intranet qui relient tous les collaborateurs concernés. Leur usage est loin d’être évident et réclame une formation approfondie de la part du développeur. La logique du processus métier n’est pas visible car ces logiciels sont programmés classiquement, et pourtant, sa représentation est arborescente ! Et quand ce work flow devient collaboratif (« ad hoc »), c’est-à-dire quand la procédure doit pouvoir être modifiée dynamiquement sur proposition des collaborateurs, ceux-ci sont contraints de suivre, eux aussi, une formation pour pouvoir reprogrammer avec le logiciel. Dans ce domaine, le Conversationnel propose une solution extrêmement intuitive et conviviale, aussi bien pour les développeurs que pour les utilisateurs. Le processus apparaît en clair et le logiciel communique avec les collaborateurs par des Conversationnels qui peuvent être écrits par eux-mêmes.

 

7. Les produits Tree Logic issus de la Maïeutique

7.1. T.Rex. – C’est un générateur d’applications basé sur les règles, destiné aux experts-métiers ou aux « Maïeuticiens ». C’est-à-dire qu’il développe les programmes sous une forme particulière : le système-expert doué de raisonnement. Un Maïeuticien est un cadre chargé de l’interview des experts de l’entreprise à l’aide de l’outil T.Rex. Il saura leur faire respecter leurs rendez-vous et les délais prévus pour le développement. Grâce à T.Rex, il sait détecter les vraies expertises précieuses pour l’entreprise. Avec T.Rex, un Maïeuticien ne comprend en général strictement rien à l’expertise qu’il recueille auprès des experts, car elle fait référence à une sémantique, à une expérience et à des objets qu’il ignore. Ca n’a aucune importance. T.Rex non plus ne comprend rien, mais il en tire une sorte d’équation logique qui est toujours vraie quels que soient les objets de connaissance gérés. L’expert et les futurs utilisateurs, eux, qui comprennent le sujet, voient bien que l’application T.Rex se développe comme ils le souhaitent. Pour plus d’informations, voir le point 4..

 

7.2. T.V. – C’est le mécanisme de raisonnement associé à toute base de règles développée par T .Rex et qui permet à l’application de tourner. L’application générée par T.Rex, c’est un T.V. et une base de règles. Sur un serveur, T.V peut exploiter plusieurs bases de règles simultanément. Il dispose d’interfaces Windows, web, vocales et Linux. Il est utilisable pour toute base de règles écrites sous forme O+. Pour plus d’infos, voir le point  4.3. et suivants.

 

7.3. Tiara Vocale – C’est une interface intelligente grand public installable par CD-Rom, personnalisée à l’écran sous forme d’un visage féminin animé baptisé Tiara (agent intelligent, chatterbot). Elle donne au PC la capacité de dialoguer vocalement avec ses utilisateurs, plus une expertise système Windows. Grâce à ça, l’utilisateur peut exploiter son ordinateur comme un professionnel de l’informatique, lancer les programmes qu’il veut, accéder au web, programmer des tâches, développer des programmes (conversationnels ou non),  piloter et programmer des périphériques. Mieux encore : il peut le faire à la voix, donc à distance, sans clavier, sans souris et même sans écran. Tiara Vocale contient un T.Rex vocal limité et un T.V à la fois vocal et texte (pour les usages muets).

 

7.4. Tiara Explorateur – C’est un explorateur de disque convivial et personnalisable par l’utilisateur, disposant d’un guide utilisateur contextuel conversationnel. C’est l’interface visuelle essentielle de Tiara Vocale. Il est très bien décrit en page http://www.tree-logic.com/tiaraexplo.htm.

 

7.5.BD Vocale – C’est un générateur de conversationnels vocaux à partir de n’importe quelle base de données ODBC (Access, …), du moment que certaines entrées de la base ont été définies comme questions, d’autres comme résultats. Si la base évolue, le dialogue évolue automatiquement. La cible : consultations guidées de bases de données en fonction des besoins ou caractéristiques de l’utilisateur, dans les lieux publics (bornes interactives, accès à des bases de vidéos ou d’images).

 

7.6.Miao – C’est un générateur de systèmes-experts de diagnostic de panne « sur plan ». Il ne représente pas l’expertise sous forme d’arbres de décision, procédure inutilement longue pour un domaine aussi bien cerné que le diagnostic de panne. L’expertise générique est pré-enregistrée dans 5 règles exprimant la Logique des Flux (copyright Tree Logic). Le travail du développeur consiste à nommer les flux qui parcourent les composants, à créer une grille de décision par composant du système et à cocher ensuite dans chaque grille les cases reliant les flux entrant et sortant entre eux (voir 3.7.). A partir de cette représenttaion, Miao génère un système-expert d’une puissance énorme, dont le diagnostic est beaucoup plus économe en tests que ce que sait faire l’expert de la machine lui-même (si elle est complexe).

 

 

8.      La concurrence directe

 

8.1. Générateurs de systèmes-experts - Depuis 20 ans que cette technologie est en gestation puis en maturation (le concept de la Maïeutique fut inventé par Jean-Philippe de Lespinay, fondateur de Tree Logic, en 1986), bien des concurrents lointains sont apparus et ont disparu. D’abord, ce furent des générateurs de systèmes-experts. Mais un seul d’entre eux, Français d’ailleurs, disposait d’un moteur fonctionnant par la raisonnement, encore un peu fruste : Intelligence Service de GSI-Tecsi. Le problème d’Intelligence Service, comme celui de ses concurrents d’ailleurs, c’était qu’il fallait écrire les règles une à une, à la main, sans faute d’orthographe. Ensuite, au lieu de progresser, cette technologie s’est effondrée en devenant le domaine réservé de « cogniticiens », soit de super-super-informaticiens, les seuls habilités à développer du système-expert. A cette époque (1985-1990), la réputation de l’Intelligence-Artificielle est devenue exécrable et les entreprises spécialisées dans ce domaine ont disparu une à une. Jean-Philippe de Lespinay a d’ailleurs expliqué les causes injuste de cette déconfiture dans un long article de Science et Vie de 18 pages, « Du zéro pointé au zéro plus », paru en mai 1991. Aujourd’hui, en 2005, il n’y a quasiment plus de générateurs de systèmes-experts commercialisés sur la planète, alors que le besoin est aussi fort que jamais. Pour développer les applications complexes et évolutives, les informaticiens en sont à développer des outils de recueil des « règles métiers » auprès des experts-métiers », sans apparemment se rendre compte qu’ils sont en train de réinventer la roue…

8.2. Générateurs d’applications, langages objet et langages « visuels » - Ces outils sont parfaitement adaptés à l’organisation de l’entreprise d’aujourd’hui. Les informaticiens sont formés à leur utilisation. Tout un service, le service informatique, est chargé, avec ces outils, de la maintenance et du développement de logiciels. Malheureusement, cette organisation est très onéreuse, ralentit la progression de l’automatisation dans l’entreprise et n’évite pas la déperdition des savoir-faire internes précieux. Plus techniquement, aucun de ces outils ne sait programmer une expertise métier sans passer par le codage. Aucun, donc, n’a l’ambition de se destiner aux développeurs non-informaticiens. Or, l’essentiel de tout programme est l’expertise-métier qu’il renferme. Il faudrait reconvertir les programmes-sources de l’entreprise en arbres de décision T.Rex. Dans certains cas où un analyste a gardé l’arborescence de ses interviews auprès de l’expert-métier, c’est facile. Dans les autres, il faudra recommencer.

8.3. Autres outils dits « d’Intelligence Artificielle » - L’ « intelligence » implique au minimum une capacité de raisonnement, celle que l’on retrouve déjà chez les animaux (et pas chez les végétaux). Plus la capacité de raisonnement est élevée, plus l’animal est proche de l’homme. Chez l’homme, elle se prouve grâce à une fonction extraordinaire : l’explication. L’explication prouve l’existence d’un raisonnement. Un logiciel capable d’expliquer ce qu’il fait en langage courant relève automatiquement de l’Intelligence Artificielle. Sinon, (a priori) non. La plupart des outils et réalisations informatiques dites d’« Intelligence Artificielle » (ou « IA ») n’en sont pas, faute de ce don élémentaire. La reconnaissance d’images, de texte, vocale, les langages-objet comme Smalltalk, tous baptisés d’Intelligence artificielle à leurs débuts, n’en sont plus de l’avis général d’aujourd’hui. Les réseaux neuronaux simulent un réflexe pavlovien totalement inconscient, les algorithmes génétiques sont des …algorithmes, la « vie artificielle » anime des robots par un codage pur et dur. Mais …que reste-t-il de l’IA ? Quant à T.Rex, certains sont déçus de découvrir qu’il ne sait pas apprendre tout seul. Il lui faut toujours un « expert » pour faire évoluer sa connaissance. Et un cadre débutant alors ? C’est quelqu’un d’intelligent. Et, néanmoins, combien de mois va-t-il mettre pour assimiler ses nouvelles tâches ? Il dispose pourtant autour de lui des experts nécessaires pour le renseigner. T.Rex, lui, en quelques semaines auprès des mêmes experts, aurait tout appris de façon totalement fiable. Il ne lui manque que les capteurs qui lui permettraient de tester son environnement et se créer sa propre expérience.

 

8.4. Générateurs de scripts de centres d’appels – C’est outils servent à guider la démarche d’un opérateur au téléphone avec un client. C’est une séquence d’écran de saisie contenant le texte à lire, les cases à cocher, l’accès à des bases de données. Toute la cinématique est câblée très classiquement, « en dur ». L’utilisation de ces générateurs oblige le développeur à suivre une formation, ce qui fait de lui un quasi-informaticien.  Aucun d’entre eux ne produit du Conversationnel, alors que c’est cela le but de l’application.

 

8.5. Agents intelligents – Ce sont des figurines animées programmés par des logiciels spéciaux, souvent arborescents car il s’agit de paramétrer un dialogue. Malheureusement, la programmation d’un dialogue est d’autant plus complexe qu’il se prolonge et, rapidement, il ne peut plus se réduire à une arborescence classique (sinon tous les programmes seraient écrits depuis longtemps de cette façon). La encore, la programmation est réservée à du personnel spécialement formé et la seule intelligence est celle du développeur.

8.6. Microsoft Windows – Microsoft est un concurrent de Tree Logic au sens où, comme Tree Logic, il propose une interface utilisateur « intuitive » grand public, des aides au diagnostic (« Utilitaires de résolution des problèmes »), des guides contextuels basés sur le dialogue (les « Compagnons »), et même des commandes vocales et de la voix de synthèse. En fait, l’interface est loin d’être aussi intuitive qu’elle pourrait être. Elle n’a pas progressé depuis plus de 10 ans. Elle nécessite toujours une expérience approfondie. C’est ainsi que les utilisateurs débutants n’utilisent que 10 à 20 % des possibilités de leur machine. Les aides basées sur le dialogue (utilitaires et compagnons), bizarrement, sont quasi-inexploitables alors qu’ils ont sûrement nécessité un gros volume de travail. On voit qu’ils ne représentent pas une connaissance d’experts, cernant le problème progressivement. Quant à offrir un outil de programmation pour le grand public, Microsoft en est très loin. Ses tentatives dans ce sens sont les outils de programmation de macros dans Word et Excel, par exemple, que T.Rex dépasse de très loin en simplicité et intuitivité. Enfin, l’usage de Windows est impensable sans clavier, souris et écran, alors qu’avec un Conversationnel vocal, un PC pourrait devenir une boîte reléguée au grenier, mais accessible de partout à la voix.