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jpdelespinay

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PRÉSIDENTIELLES ET CONSTITUTION EUROPÉENNE: CONSPIRATION ANTIDEMOCRATIQUE

I - « LA DICTATURE C'EST 'FERME TA GUEULE', LA DÉMOCRATIE À LA FRANÇAISE C'EST 'CAUSE TOUJOURS' » (Jean-Louis Barrault)

La France a le système politique le plus pervers du monde. Une apparence de démocratie cachant une dictature, donnant toujours aux électeurs à choisir entre deux candidats également formatés dont aucun n'a la stature d'un chef d'État. Pour notre bien, ce système doit disparaître.

Certains pensent que notre nation est bien une démocratie où chacun peut dire ce qu'il pense sans se faire incarcérer, une nation dotée des contre-pouvoirs essentiels au bon fonctionnement de la démocratie (législatif, judiciaire et médiatique), une nation qui bénéficie de cette invention éminemment démocratique qu'est le suffrage universel, qui donne la parole directement au peuple et lui permet par exemple d'élire son Président sans passer par une chambre de notables comme c'est le cas dans les autres démocraties. Ceux-là sont victimes de ce que l'on appelle le "politiquement correct" ou "la pensée unique", la diffusion d'idées par le Pouvoir dans son intérêt, un endoctrinement d'État permanent bien français. Voyez l'intéressant paragraphe "Qui la diffuserait ?" dans cet article de Wikipédia. En fait, notre pays dispose d'un système qui se pare des plumes de la démocratie pour mieux agir en dictature, un régime qui mène une politique contraire à celle voulue par la population. Je ne dis pas "différente", je dis bien "contraire" ! Et je vais le prouver. Avec le concours étonnant de la plupart des médias, il tente d'anesthésier le citoyen et de lui faire prendre des vessies pour des lanternes. Prenons l'exemple de la Présidentielle 2012 : les électeurs vont se retrouver devant les urnes à devoir choisir entre deux candidats également honnis, présentés par d'antiques partis politiques financés par l'argent du contribuable, les candidats dangereux ayant été "dissuadés" de se présenter. Deux apparatchiks produits par le système, filtrés par le système, délégués par le système pour faire perdurer le système.

Vous avez sûrement remarqué que nous n'élisons que des apparatchiks, c'est-à-dire des hommes d'appareil, et cela depuis Giscard. Auparavant, De Gaulle et Pompidou étaient des hommes de terrain, l'un dans la pratique de la guerre, l'autre dans la direction d'entreprises, tous les deux ayant une haute idée de leur fonction de Président. Après, fini. Giscard, polytechnicien et énarque, est l'essence même du haut-fonctionnaire bombardé à des responsabilités auxquelles il n'a pas été préparé. Il donne à l'État des habitudes antidémocratiques dramatiques que nous payons toujours aujourd'hui : déficits publics, flambée du chômage, "affaire des diamants" (=enrichissement personnel), extension incontrôlée de l'Europe, financement puis destitution d'un chef d'État africain sous de faux prétextes, racket mortel à la limitation de vitesse, rédaction de la constitution européenne de 2004... Mitterrand, qui lui succède, a écumé toute sa vie les cabinets ministériels et les partis politiques de tous bords. Il truande pour se faire élire (affaire Urba) et une fois élu multiplie les tromperies pour rester en son palais vivre à nos dépends, dont certaines gravissimes (la dizaine d'étranges "suicidés" parmi ses proches, dont son propre premier ministre Bérégovoy, sans oublier des Français et étrangers participant à ses ventes d'armes…). A peine élu, il se fait verser depuis ses "fonds secrets" 1 million de francs par mois "en billets neufs de 500 F" en plus de son salaire de président (Marianne 2). Son règne sera émaillé de pas moins de 19 scandales ! Cela n'empêche pas nos maires de continuer sans vergogne à se réclamer de lui baptisant des rues à son nom. Et pourquoi pas des avenues Al Capone ? C'est ça la France d'aujourd'hui… Chirac, notre 4ème président, est énarque donc haut-fonctionnaire. Il n'a jamais quitté les cabinets ministériels. Une fois élu, on se gausse de lui en l'appelant "Super-Menteur". Sarkozy, le seul non-fonctionnaire de la bande, est tellement dans le moule qu'il est lourdement parrainé par des ténors politiques: Pasqua puis Chirac lui-même (qui s'en mord les doigts depuis...). Lui aussi trompe allégrement son électorat, Internet est plein de ses "mensonges" éhontés et de ses "promesses non tenues". En cela il dépasse de très - très ! - loin ses prédécesseurs.

En somme, plus elle avance dans le temps, plus notre Vème République démontre sa perversité en même temps que notre impuissance.

Hormis les deux premiers, nos présidents ont en commun d'avoir fait carrière dans les partis politiques, de n'avoir aucune expérience du monde réel, de n'avoir jamais géré de personnel, de n'avoir jamais gagné d'argent par leur travail (j'entends honnêtement, bien entendu…). A l'évidence ils ne sont absolument pas faits pour diriger un État moderne. D'ailleurs, en quelques mois de mandat ils le démontrent, leur côte d'impopularité s'envole et finit par dépasser les 50 % d'insatisfaits ! Imaginez un tel score en entreprise envers un patron… Ce serait la révolution s'il se maintenait. Mais nos présidents, eux… ILS RESTENT ! Seul De Gaulle a fait preuve de son sens de l'honneur en démissionnant de son propre chef dès qu'il s'est senti contesté. Voilà le principal symptôme de la grave maladie dont nous souffrons : nos présidents ne sont plus là pour la satisfaction du peuple, ils sont là pour la satisfaction de la clientèle qui les a fait élire ou qui a empêché leurs concurrents d'être élus (voir le cas Le Pen qui va suivre).

Les Français sont loin d'être idiots et ne veulent pas de ce système. Ils ne cessent de faire savoir leur mécontentement par leurs votes contestataires : "alternance" réfutant la politique précédente, "non" massif à la constitution européenne alors qu'ils sont pro-européens, niveau record d'abstentions (70 % lors du référendum de 2000 sur l'adoption du quinquennat !) (). Sans compter une mauvaise humeur connue du monde entier : "Les Français, élus pires touristes du monde par les hôteliers depuis des années", "Les Français radins, râleurs et impolis". Il s'agit bien d'un phénomène nouveau : "la courtoisie à la française a vécu, les Français n’ont plus aucun savoir-vivre" (étude internationale 2009 TNS Infratest pour Expedia). Au 21ème siècle, le Français est un être excédé, qui en a ras-le-bol de prendre des coups sur la tête et qui engueule tout le monde. Trop triste… A qui la faute ?


II - Le calvaire du candidat non autorisé

Justement: à qui la faute ? La mauvaise humeur hexagonale est le reflet d'une démocratie impuissante qui ne se supporte plus. Il nous faudrait un président altruiste, un bon père de famille humain et connu, un patron qui a déjà fait la preuve de son efficacité en gestion des hommes, doté d'un solide bon sens en économie, un homme d'idées. Il en existe sûrement des dizaines de milliers en France. Au lieu de cela, nous avons du clientéliste, du divorcé, du coucheur allant jusqu'à héberger sa maîtresse dans les palais de la République aux frais du contribuable, de l'enrichissement personnel tiré de l'escroquerie, une ignorance totale du secteur privé - le monde réel qui nous nourrit tous - et une absence dramatique de programme politique jouable. Peut-être pensez-vous que, si ces gens honnêtes et expérimentés ne se présentent pas, c'est par manque d'ambition ? Drôle d'idée parlant de patrons ! Non, en fait c'est le système lui-même qui les empêche de se présenter.

Voyez l'exemple frappant de Jean-Marie Le Pen aux présidentielles de 2002. Cet homme arrive second contre un Chirac de droite exécré, "Super Menteur", qui  n'a strictement rien fait de son septennat, a accumulé les erreurs politiques et fait passer 3 fois la gauche et, pire, qui n'a aucun programme à présenter. En dépit des efforts répétés de la classe politique toute entière pendant 50 ans pour diaboliser son adversaire et lui accrocher des casseroles au cul, tout ce qu'on a réussi à trouver à Le Pen, c'est l'affaire du "détail" et son "racisme" (qui ressemble d'ailleurs plutôt à du nationalisme, une qualité pour un président). On est de toutes façons très loin des scandales de Mitterrand ou de l'incapacité des autres présidents. Son livre "Pour la France", que j'ai lu en 1985, m'avait déjà emballé à l'époque par sa vision et son intelligence. Il y décrivait déjà la faisabilité d'une importante réduction des impôts en France. Face à ce duel inattendu entre Chirac et Le Pen, tous les partis politiques sans exception (hormis le Front National…) poussent des cris de terreur. Jusque là, on les comprend, c'est la 1ère fois qu'ils perdraient le pouvoir. La Gauche, qui n'entend pas laisser à ses partisans la liberté de choix, donne des consignes de vote en faveur de Chirac, son ennemi de Droite ! L'ensemble des médias prend le relai, s'acharnant à démontrer que Le Pen c'est Satan personnifié, qu'il ne doit absolument pas être élu. Pas un article objectif sur les deux candidats qui permettrait à l'électeur de se faire une idée sur leur capacité respective à gérer la France. Même Le Point, hebdo de droite aux propos modérés, objectif en général, a choisi son candidat de droite et triche : lui qui ne cessait de se moquer du président Chirac et se gardait de parler de Le Pen, il publie soudain une hypocrite entreprise de démolition du candidat frontiste dans un article de deux pages.

Résultat : Chirac Super Menteur, qui n'avait que 19,9% de votants au 1er tour, est élu président pour un deuxième mandat avec le score ahurissant de …82,21 % des voix ! Contre 17,79% pour Le Pen. Un plébiscite "historique". La France, patrie de la démocratie, vient de donner au monde une parfaite leçon d'antidémocratie…

Le "microcosme" politique franco-français a eu si peur cette année-là de perdre sa rente de situation que cette fois-ci il œuvre pour que cela ne se reproduise plus. Consigne est donnée aux maires, la plupart politisés et financés par les partis politiques donc sensibles à leurs pressions, de ne pas accorder leur parrainage au candidat Le Pen. Il est malgré tout qualifié in extremis pour participer à la présidentielle de 2007. Le même problème se représente pour Marine Le Pen aujourd'hui en 2011. Pour y échapper, elle réclame à corps et à cris l'anonymat des parrainages des maires. Encore une défaite de la démocratie à la française… Un élu, pour pouvoir voter librement, doit voter caché.

Et encore, les Le Pen ne sont pas trop à plaindre. Par le miracle d'un héritage, ils ont pu se financer un parti ! Les partis traditionnels : RPR, UDF, PC et PS, eux, se financent avec l'argent illimité du contribuable: financement public, argent de la corruption détourné des marchés publics (voir l'affaire Urba de Mitterrand), plus un nombre illimité de fonctionnaires mis à disposition par les administrations depuis une éternité (voyez l'affaire des emplois fictifs de Chirac à la Mairie de Paris) ! Les partis traditionnels sont des mastodontes et les candidats élus sont toujours sortis de leurs rangs. La lutte est donc tout à fait inégale. Pourquoi les administrations aident-elles ces partis là et aucun autre ? Nous allons le voir au chapitre suivant.

Dans la Cinquième République, ceux qui n'ont pas de parti solidement implanté ne peuvent pas être élus, sa constitution y veille. En effet, elle spécifie que le candidat doit réunir 500 signatures d'élus, MAIS répartis sur 30 départements minimum, AVEC interdiction de recueillir plus de 50 signatures dans le même département, PLUS interdiction pour un élu de soutenir plus d'un candidat. Comme ça, recueillir 500 parrainages, c'est du travail à plein temps pendant un an, il faut s'y mettre à plusieurs, il faut un appareil. Grâce à cette loi, aucun candidat réellement valable ne peut se présenter sans y consacrer tout son argent et 100 % de son temps depuis des années. Il doit abandonner la vie professionnelle qui a justement fait de lui un homme valable. Il doit changer de métier. Et il lui reste encore à accepter l'idée qu'il peut subir le matraquage des médias inspiré par les partis traditionnels comme ce fut le cas pour Le Pen... Voilà pourquoi les grands partis traditionnels sont avantagés. Ce sont les seuls à pouvoir présenter des candidats et à avoir les moyens financiers, relationnels et en hommes de soutenir leur campagne. Normal, ils vivent de notre fric depuis 30 ans !

Le mode de scrutin à la française, censé laisser la parole au peuple et à ses candidats, est en fait anti-démocratique.


III - LES INSTITUTIONS FRANçAISES : noyautées par nos fonctionnaires

Nous venons de voir que nous n'avons pas le choix de nos candidats, découvrons maintenant que nos élus appartiennent MAJORITAIREMENT à la même catégorie de Français, la fameuse "clientèle" choyée par nos présidents de la république. Première constatation: toutes nos institutions sont noyautées par des fonctionnaires. La France, en tant que démocratie, affiche trois contre-pouvoirs face à la puissance de l'exécutif: législatif, judiciaire et médiatique. Auquel on peut ajouter, pour la beauté de la démonstration, le pouvoir syndicaliste censé protéger le salarié et le pouvoir des maires censé gérer les villes pour le bien-être de leur population.

Le Législatif - C'est notre Parlement. Il est constitué de 925 députés et sénateurs, excusez du peu ! Pour la prise de décision rapide, on peut toujours rêver. Dans son écrasante majorité, il est constitué de fonctionnaires ou assimilés. Je n'ai pas trouvé un seul vrai chef d'entreprise dans l'hémicycle. Ceux qui prétendent en être sont en fait des apparatchiks ou des fournisseurs de l'État. S'il s'en trouve un, j'aimerais le connaitre pour faire une pub à son abnégation. Vous devinerez sûrement que nos députés et sénateurs ne peuvent pas voter une loi qui défavoriserait le monde des fonctionnaires… Individuellement, ils n'ont aucun pouvoir bien qu'ils aient été élus au suffrage direct. En effet, vu leur nombre, aucun ne peut faire passer les lois pour lesquelles il a été élu. Ce sont des fantoches mais ils restent dans l'hémicycle une bonne partie de leur vie, en dépit de la fureur de nombre de leurs électeurs. Cherchez l'erreur…

Le Conseil Constitutionnel - C'est l'institution "de sécurité" chargée de veiller au respect de nos institutions afin que la France demeure un pays démocratique par vents et marées. Elle fut voulue par De Gaulle pour contrôler les abus du pouvoir législatif contre l'exécutif. Il devrait être composé d'éminents juristes et de représentants du peuple. Ce n'est pas du tout le cas. Vous allez rire, en voici la composition (site du Conseil Constitutionnel) :

· Jean-Louis DEBRÉ, nommé par le Président de la République en février 2007

· Valéry GISCARD D'ESTAING, membre de droit

· Jacques CHIRAC, membre de droit

· Michel CHARASSE, nommé par le Président de la République en février 2010

· Pierre STEINMETZ, nommé par le Président de la République en février 2004

· Jacqueline de GUILLENCHMIDT, nommée par le Président du Sénat en février 2004

· Renaud DENOIX de SAINT MARC, nommé par le Président du Sénat en février 2007

· Guy CANIVET, nommé par le Président de l'Assemblée nationale en février 2007

· Hubert HAENEL, nommé par le Président du Sénat en février 2010

· Jacques BARROT, nommé par le Président de l'Assemblée nationale en février 2010

· Claire BAZY-MALAURIE, nommée par le Président de l'Assemblée nationale en août 2010

Que des hauts-fonctionnaires et pas n'importe lesquels ! Six Énarques sur onze plus deux de Sciences Po, l'école préparatoire à l'ENA. Quant à Debré, Giscard, Chirac, Charasse (l'âme damnée de Mitterrand)… avec de pareilles pointures, aucun risque que nos institutions s'améliorent. Dans le lot un seul juge, Guy Canivet. Donc pas un seul représentant du monde civil !

Le judiciaire - Il est composé à 100 % de fonctionnaires, par essence irresponsables ! Nos magistrats sont à l'abri des poursuites. D'où l'état pitoyable de notre justice contestée de toute part. Une anomalie de plus dans notre démocratie à la française.

"Le 4ème pouvoir" ou pouvoir des médias - Là encore, on a vu plus haut son étrange obédience face aux partis traditionnels. Il est simple à expliquer. Nos médias appartiennent à des grands groupes "prospérant entre autres grâce aux commandes et soutiens de l'État" : Lagardère, Dassault, Vivendi et Bertelsmann, LVMH, Pinault-Printemps-Redoute, Wendel-Investissement (Baron Seillière). Certains mêmes n'existeraient pas du tout sans la bonne volonté constante de l'État (Lagardère et Dassault par ex). (http://collectif.croac.free.fr/download/groupes_et_medias.rtf)

Les syndicats - Tout le monde constate depuis longtemps et s'en étonne, les syndicats sont censés défendre les intérêts de la population contre le pouvoir excessif des patrons et pourtant ils font invariablement grève contre cette population. Ils entravent sa circulation, la bloquant sur les aéroports, les routes et autoroutes. Elle traite bizarrement les Français en ennemis… Mais, plus bizarre encore, tous nos gouvernements successifs (depuis Giscard…) laissent faire. On dirait une association d'intérêts. Y aurait-il là encore collusion entre fonctionnaires ? Eh bien, jugez donc vous-mêmes : en 2006 (selon Le Point) sur 1 884 000 syndiqués, 1 050 000 sont fonctionnaires et 834 000 privés. Or le secteur public ne compte que 5,2 millions de personnes alors que le secteur privé en compte 20 millions auxquels il faut ajouter les chômeurs. Soit la proportion effarante de 20 % de syndiqués dans l’administration alors qu’elle n’est que de 4 % dans le privé… Mais, cela, c’est le chiffre officiel ! Il faut ajouter à ces 20% de syndiqués du public les permanents cachés un peu partout dans les administrations et les collectivités locales (style "permanents RPR payés par la Mairie de Paris"), soit des dizaines de milliers …à nos frais. Ajoutons les syndiqués du secteur parapublic, un secteur qui compte 2 millions de salariés bénéficiant statutairement des mêmes avantages que les fonctionnaires. Pour tout ce petit monde, le patron c'est l'État. Mais l'État, c'est des copains fonctionnaires, on ne va pas leur faire du mal ! Alors on agresse la population. Elle est sans défense et on n'est pas en démocratie…

Les maires - "Dans la majorité des cas, les premiers magistrats sont des hommes de type "jeune retraité" ayant travaillé dans la fonction publique" ! dixit le site http://territorial.over-blog.fr. "La part des agriculteurs, qui représentaient encore le tiers des maires de France en 1983, est tombée à 15,61 %. Quant à la proportion de salariés du secteur privé, elle augmente doucement et se situe autour de 17 %." Édifiant…

Vous connaissez la Loi de Parkinson ? C'est une loi découverte par l'Anglais du même nom qui énonce que là où il y a un fonctionnaire, il y en aura rapidement deux puis trois et ainsi de suite… Pourquoi ? Parce que le fonctionnaire ne pouvant être récompensé pour son travail comme c'est le cas dans le privé, il n'a plus qu'une façon de satisfaire son ego : se générer un surcroit de travail fictif pour justifier l'embauche d'un nouveau fonctionnaire… dont il sera le patron. Le principe est universel et bien huilé: les patrons de ce fonctionnaire le soutiennent même dans sa démarche car leur égo est flatté de diriger un nombre toujours plus grand de patrons.

Résultat en France de la Loi de Parkinson ? Le quart des Français est devenu fonctionnaire ! C'est ça le clientélisme. Les autres bossent pour les faire vivre… Plus symptomatique encore, la France compte un élu pour 100 habitants, à majorité fonctionnaires. Record mondial. Faut bien remercier tous ceux qui soutiennent le système !


IV - La politique menée par la France est contraire aux intérêts de son peuple

Tous nos présidents de la Vème république, donc, sont fonctionnaires sauf un : Sarkozy. On peut a priori compter sur lui, n'est-ce pas ? Ben non… Sarkozy roule pour eux d'une façon encore plus effrontée que ceux qui l'ont précédé. Démonstration : l'affaire de la constitution européenne rebaptisée Traité de Lisbonne. Qu'allait-il faire dans cette galère ? Pourquoi tant de risques de scandale ? 1er indice : dans cette opération, il est le complice du Parlement, lequel est constitué en majorité de fonctionnaires. D'ailleurs aucun, même les réputés non-fonctionnaires, ne protestera contre cette forfaiture ! 2ème indice : il s'expose - à peine élu - à un scandale pouvant détruire sa carrière. Il se sent donc parfaitement protégé, et pas par ses électeurs! Il est parfaitement au courant de la volonté des Français de ne pas voir cette constitution entérinée et, officiellement, il l'accepte de bon cœur: "L’Europe, c’est le partage consenti d’une souveraineté et la souveraineté, c’est le peuple. A chaque grande étape de l’intégration Européenne il faut donc solliciter l’avis du peuple. Sinon, nous nous couperons du peuple (…) je ne vois pas comment il serait possible de dire aux Français que la Constitution Européenne est un acte majeur et d'en tirer la conséquence qu'elle doit être adoptée entre parlementaires, sans que l'on prenne la peine de solliciter directement l'avis des Français" disait-il le 9 mai 2004 au Conseil national de l’UMP à Aubervilliers. Dans son débat télévisé avec Ségolène Royal, il enfonçait le clou : " Je ne veux pas d’une nouvelle Constitution. Les Français ont dit non à 55 %. On ne va pas recommencer un référendum. Pour leur dire quoi ? C’est clair, ils ont dit non. ». Et pourtant il conspire pour la faire passer en catimini sous un autre nom. L'enjeu doit être de taille ! 3ème indice: l'affaire du scandale du calendrier européen début décembre 2010. "La Commission européenne a produit plus de trois millions d’exemplaires d’un agenda aux couleurs de l’Union européenne pour les écoles secondaires : cet agenda comprend la mention des fêtes juives, hindoues, sikhs et musulmanes, mais aucune fête chrétienne n’y est signalée". (Liberté Politique.com). Même pas Noël qui a lieu le même mois ! Tollé des associations chrétiennes qui y voient une attaque directe de leur religion de la part des autorités européennes. En fait, cela n'a rien à voir.

Voilà, vous avez en main les trois indices. Qu'allait-il faire dans cette galère ? Eh bien voilà : il bosse pour ses copains hauts-fonctionnaires. Or, leur intérêt est radicalement opposé au nôtre: il s'agit pour eux de s'accaparer le pouvoir du peuple …jusqu'en Chine si possible ! Cet agenda est le lapsus révélateur de la politique qu'ils mènent dans notre dos, la feuille de route d'une Europe opposée à celle que nous voulons, rendue possible par la constitution européenne, elle-même pondue par un haut-fonctionnaire : Giscard. Cet agenda présente la vision d'une fédération sans bornes géographiques dirigée par des fonctionnaires. Les terres chrétiennes étant conquises (par les fonctionnaires européens), on peut maintenant conquérir les terres limitrophes : Turquie, Israël, Iran, Irak, Inde, Pakistan, etc. ! Voilà pourquoi on assiste au dévoiement du principe européen d'un État supranational tel que l'avait initié De Gaulle, qui fait apparaître sous nos yeux une fédération disparate et ingérable (le cas de la Grèce est emblématique…), dans laquelle l'intégration de la Turquie, pays musulman, est déjà commencée.

Cette gigantesque Europe-là, on s'en gausse et la baptise même "nain politique". C'est tout dire ! Alors à quoi peut-elle bien servir à nos bureaucrates ? Je vous laisse deviner… L'Europe actuelle est constitutionnellement sans chef. Et pour longtemps. En l'absence de chef, qui règne sans partage ? Le fonctionnaire… Et pas n'importe lequel : le fonctionnaire français. Car, lui, il règne déjà sur la France au contraire des fonctionnaires étrangers. Il s'est organisé un système qui rend la population impuissante et il l'a intégré dans la constitution européenne contre son gré. Il est pas beau mon plan ?

La politique française c'est le triomphe de la loi de Parkinson : un Français sur quatre appartient désormais au public, un Français sur 100 est un élu en général fonctionnaire, nos présidents de la république sont hauts-fonctionnaires, le pouvoir est entre les mains de nos administrations, nos élections ont truquées pour que nous ne puissions élire qu'un fonctionnaire ou assimilé. Le peuple n'existe plus... La démocratie non plus. C'est bien une dictature…


Conclusion

Qu'on ne se méprenne pas: je n'ai pas écrit cet article pour bouffer gratuitement du fonctionnaire. Si je devais lui "bouffer" quelque chose, ce serait son statut de salarié embauché à vie qui le rend irresponsable, capable d'intriguer indéfiniment avec les copains pour son intérêt personnel, donc potentiellement dangereux pour la démocratie. Je suis bien conscient également qu'il y a  de "petits" fonctionnaires qui ne menacent personne et des hauts-fonctionnaires qui abusent de leur statut. Seulement, les premiers profitent sans honte des avantages obtenus par les seconds et je n'en ai jamais entendu un s'en plaindre, surtout pas publiquement. Sauf pour dire que c'est encore insuffisant…

En 2012, au 2ème tour, tout indique qu'il y aura ou Sarkozy, ou Hollande ou Marine Le Pen. Ne votez surtout pas pour les deux premiers ! Ils font partie des dictateurs qui soutiennent l'Europe des fonctionnaires, ceux pour lesquels la démocratie c'est : "Cause toujours" ! Il y a dans Marine Le Pen, et probablement dans tout autre candidat non issu du sérail, infiniment plus de possibilités de réformes et d'honnêteté politique que chez ceux qui trompent la France depuis 30 ans. En commençant par la réforme du statut des fonctionnaires qui nous réconcilierait avec eux.

Certains me diront - surtout des fonctionnaires - que la critique est aisée mais l'art est difficile. Aussi, je prépare à l'intention de leur sagacité un second article expliquant comment sortir de ce bourbier. Avec quelques principes de base démocratiques assistés d'un peu de technologie, on passe sans difficulté de la Vème république à la 1ère vraie démocratie de l'histoire, avec le bien-être du peuple assuré. La clé de voûte de ce nouveau système politique, c'est le président élu en …CDI (Contrat à Durée Indéterminée). Un système qui a fait ses preuves et qui permet au peuple de se séparer de son président quand il le veut, au bout de six mois ou au bout de vingt ans, sans risquer une instabilité de type Quatrième République ou une captation du pouvoir de type Cinquième République. Cela, même De Gaulle n'avait osé l'imaginer...

Jean-Philippe de Lespinay

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